Émilie Bonnivard, députée (LR) du 3Et district de Savoie, a écrit au président de la Société française du tunnel routier du Fréjus et de l’Autoroute et tunnel du Mont-Blanc Thierry Repentin, ainsi qu’au préfet de Savoie Pascal Bolot, s’inquiétant des conséquences des travaux à venir au niveau du Mont Blanc du trafic lourd en Savoie en général et en Maurienne en particulier.
« Il faudra près de 20 ans » pour renouveler la dalle et la voûte de l’ouvrage haut-savoyard, à raison de deux mois par an, estime-t-il. Jusqu’en 2030 et l’ouverture du tunnel ferroviaire entre Saint-Jean-de-Maurienne et Suse, le trafic sera alors dirigé vers Chambéry et l’autoroute de la Maurienne. S’appuyant sur les suites de l’accident de 1999, Émilie Bonnivard prédit que « certains transporteurs [fidéliseront] à Fréjus, le trafic en Maurienne est en constante augmentation ». A Chambéry, un excès de poids lourds aggraverait la situation des VRU « dont le trafic est impacté, au moins jusqu’en 2023, par l’aménagement de l’embranchement autoroutier Chambéry Nord ».
« Nous acceptons un grand projet ferroviaire et nous sommes également soumis à un report de transit par la route. Cela commence à faire beaucoup pour la cluse de Chambéry, la combe de Savoie et la Maurienne », s’émeut le parlementaire. demande des chiffres précis, des délais et « les mesures envisagées pour éviter un transfert massif vers la Savoie », et la mise en place d’un comité de suivi « autour des élus et des acteurs locaux des territoires concernés […] afin de contrôler et contrôler ce trafic en amont ».