Ski de fond. Qui est Alexandre Pouyé, le nouvel entraîneur de l’équipe de France féminine ?

Ski de fond.  Qui est Alexandre Pouyé, le nouvel entraîneur de l'équipe de France féminine ?

« C’est un bon défi. Comme tous ses collègues nouvellement nommés à la tête d’un groupe, Alexandre Pouyé parle volontiers de « défi » pour sa promotion au poste d’entraîneur de l’équipe de France féminine. « J’ai commencé à discuter avec d’autres entraîneurs de la fédération lors des championnats de France à Prémanon, raconte le Savoyard de Peisey-Vallandry. Quand on m’a proposé le poste, j’y ai évidemment pensé, je ne voulais pas m’emballer. Et il a immédiatement accepté. « J’ai tout de suite compris que c’était motivant pour un jeune entraîneur comme moi. « 

Entraîneur du Comité de Savoie

Après avoir couru sept ans en équipe de France (2 participations à la Coupe du monde, 3e à la Coupe du monde U23 en 2016 derrière Clément Parisse), jusqu’au printemps 2018 (« J’ai été viré plus que je ne voulais arrêter », raconte-t-il avec un sourire), Alexandre Pouyé a poursuivi ses études au STAPS de Grenoble, où il réside. Après un stage dans le cadre du Master dans les Alpes du Sud, il a été la saison dernière entraîneur du Comité de Savoie, en charge du groupe « post-secondaire ». « En parallèle, je m’occupais de l’entraînement et de la programmation de Martin Collet », précise l’entraîneur, qui a vu cet hiver Chamoniard, hors groupes fédéraux, monter en Coupe du monde. Toujours dans le cadre de ses études, Alexandre Pouyé, 29 ans le 11 mai, a également suivi de près la formation des Bleus pour les JO en réalisant un stage de recherche sur la « gestion de course » du groupe à distance.

Guide des Jeux Paralympiques de Pékin. Photo Grégoy PECOUT

Guide des Jeux Paralympiques

Et dans une saison « chargée », il a également participé aux Jeux paralympiques en tant que guide l’athlète aveugle Anthony Chalençon, avec qui il a remporté l’argent au relais à Pékin et à la Coupe du monde de Lillehammer. « Une très belle expérience », confie le Savoiardo, engagé dans l’aventure en 2019.

Dans le staff tricolore, pour ses nouveaux rôles, il retrouvera volontiers Alexandre Rousselet, mais aussi Thibaut Chène, passé de filles à sprinteurs, dès les premiers stages mi-juin à Tignes. « Je serai bien accompagné. J’écouterai. Idem avec son nouveau groupe mené par Delphine Claudel. « C’est la seule que je connaisse bien, pour avoir travaillé avec elle en équipe de France mais aussi à Autrans où nous nous sommes entraînés ensemble. « Avec la Vosgienne et ses partenaires (les listes doivent être communiquées dans la semaine) », qui sont déjà des sportifs confirmés », le nouvel entraîneur entend d’abord « faire le point » avant de reprendre son rôle. . « Je suis là pour les soutenir et les aider à continuer à progresser.  »


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