Ski alpin. « Un nouveau défi » : limogé par des groupes fédéraux, Ken Caillot veut se redresser

Ski alpin.  "Un nouveau défi" : limogé par des groupes fédéraux, Ken Caillot veut se redresser

L’entreprenant Ken Caillot, exclu des groupes fédéraux, compte bien se relancer la saison prochaine avec une nouvelle structure et avec de nouveaux équipements.

« C’est comme si je conduisais sur l’autoroute et que je devais prendre une sortie pour le travail : mon point d’arrivée ne change pas. Ken Caillot a le sens de la métaphore automobile. Avalin, 25 ans, va désormais piloter sa carrière hors du cadre fédéral. Pour mauvais résultats, le Savoyard est exclu des groupes fédéraux dont il faisait partie depuis quatre ans. « Ça m’a permis de changer de matériel », raconte l’entreprenant de Val d’Isère, qui a quitté Rossignol pour rejoindre Atomic, qui lui fournit le skipark de Victor Schuller, un nouveau retraité des pistes. « J’ai réussi à trouver une chaussure, que j’avais il y a quatre ans quand j’étais chez Salomon et qui m’avait fourni une Atomic, vraiment bien, précise. L’expression  »se sentir bien dans ces escarpins » est très importante pour moi. Les entraîneurs me reprochaient parfois de trop me concentrer sur le matériel et de trouver une excuse à cela…. »

Sur la piste de Pisaillas. PS photo

Sur la piste à Pisaillas

Après quelques rondes en fin de saison dernière, Ken Caillot a pu retrouver son nouvel équipement, domicile du Glacier du Pisaillas, où il se forme auprès des jeunes du Comité de Savoie. Pour « ce nouveau défi », il s’entraînera à l’intérieur de l’établissement privé Géronimo, encadré par Lucas Perrier, un de ses anciens partenaires, et Laurent Buttafoghi pour la préparation physique. « Je sais aussi ce que je dois faire, je me connais. Dès cet été, il compte partir s’entraîner au Chili et participer aux compétitions de la Coupe d’Amérique du Sud (SAC) fin août-début septembre.

« Je veux aller à la Coupe du monde »

Pour le financement de ce projet, Ken Caillot a pu bénéficier de l’apport de mécènes. Avec un enthousiasme inchangé. « Quand tu es coincé, tu n’as plus trop le choix », explique celui imitant l’entraîneur de Courchevel Guerlain Favre. Malheureusement j’ai besoin de claques pour pouvoir avancer. Et continuez à chercher au loin. A Zinal, pour l’ouverture de la saison en Coupe d’Europe début décembre, il honorera son 100e départ sur le circuit continental où il a réussi à monter une fois sur le podium (3e en descente à Kvitfjell en 2020).

« Mais j’ai envie d’aller en Coupe du monde et de faire bouger les gros », confie sans vantardise ce gros glisseur, qui pour l’instant devait contentez-vous de vous entraîner sur le circuit mondial comme à Garmisch en janvier 2020. Précurseur des derniers championnats du monde à Courchevel-Méribel, il était convaincu qu’il pouvait s’exprimer sur des pistes comme Val Gardena. Cette saison n’a pas été géniale pour les classements (quatre fois dans le Top 30 et au maximum 19e et 21e à Orcières) mais j’étais dans le coup au niveau des chronos étant très serrés. Je dois trouver le gars qui envoyait et qui balançait… Je veux d’abord me prouver que je peux le faire et que je n’ai aucun regret. Si ça ne marche pas, j’aurais au moins essayé…. »


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