Ski alpin – Coupe du monde. Val d’Isère : en piste avec les cinq jeunes Français qui défient la Face de Bellevarde

Ski alpin - Coupe du monde.  Val d'Isère : en piste avec les cinq jeunes Français qui défient la Face de Bellevarde

Cinq représentants du groupe tricolore B seront en piste ce week-end à Val d’Isère : Loévan Parand et Diego Orecchioni samedi en géant ; Steven Amiez, Paco Rassat et Léo Anguenot slaloment dimanche. Nous les suivons tout au long du Critérium de la Première neige.

Géant

Loevan Parand

AVANT : « J’aime exciter les gens »

Loévan Parand sera parmi tous les géants de la Coupe du monde cet hiver grâce à sa place symbolique en Coupe d’Europe la saison dernière. Après avoir découvert l’embouchure de Sölden, les Pyrénées exilées en Savoie débarquent sur la Face de Bellevarde. « C’est un des grands classiques que j’avais envie de faire avec Adelboden et Alta Badia (qui a joué la saison dernière, ndlr) », explique-t-il jeudi soir lors de la conférence de presse des Bleus. J’ai ouvert Val’ l’an dernier et pour le reste j’ai regardé beaucoup à la télé et sur place en tant que spectateur. Il y aura des amis et ma famille qui seront là. J’aime donner de l’émotion aux gens, trouver de l’enthousiasme… »

Après Sölden, il retrouve le groupe B pour un « bon » stage en Scandinavie et décroche son premier podium en Coupe d’Europe de l’hiver. pendant le deuxième géant de Gurgl (2Et). « Je voulais performer. Mais il compte aussi briller auprès des gros bonnets. « Le problème de performance est le même. Ils sont toujours entre les deux groupes de la Coupe du monde et de la Coupe d’Europe. Je veux faire ma place même si je l’ai déjà. Ça passera forcément par les résultats, je le sais. »

Diego Orecchioni

AVANT : « Le Visage est un bon challenge »

Précurseur l’an dernier en slalom, « souvent spectateur, notamment avec Cédric, petit frère d’Alexis (Pinturault), Diego Orecchioni courra avec les géants samedi, après une bonne séance d’entraînement chez lui à Courchevel jeudi. « The Face est un bon défi, c’est un peu mythique », annonce-t-il. Je sais que j’ai le niveau pour m’exprimer. Je me plains souvent quand il y a trop de plats et ensuite je ne peux rien dire », dit-il en souriant.

Présent à Sölden, où il « s’est bien exprimé », l’entraîneur de Courchevel, « frustré » par ses géants de la Champions Cup à Gurgl, affronte vaillamment sa deuxième Coupe du monde, sous les yeux de tout son clan, parents, sœur, amis et même grand-mère d’Espagne. « Ça va me donner de l’énergie. Je ne banalise pas, je pense que c’est une belle opportunité qu’il m’a offerte. Je pense qu’être dans la trentaine (dès le premier tour et se qualifier pour le second) est possible. »

Comme Loévan Parand, il s’est contenté de voir le groupe B (Coupe des Champions) arriver en force au Val’ avec les cinq équipes représentatives. « Cela montre que nous commençons à gravir les échelons. »

Paco Rassat

AVANT : « Ne pense pas que tu es un super-héros »

Après six participations à la Coupe du monde la saison dernière, Paco Rassat débutera sa saison en défiant pour la première fois la Face de Bellevarde. « Commençons par un gros coup, annonce le Savoyard. J’ai déjà prévu une course de première année en FIS, avec Kristoffersen et Vlhova en tête. Nous y avons travaillé pendant deux jours la semaine dernière. Et c’est tout. Son plan pour dimanche est simple : « Skier et ne pas se sentir comme un super-héros. » « Tous les signes sont au vert, physiquement et mentalement.

Pour sa première Coupe du monde en France (« c’est une occasion »), il ne manquera pas d’approbation. Outre ses parents et sa sœur, éternels supportersPaco Rassat pourra également compter sur une vingtaine de représentants de son club des Aillons – Margériaz.

Stéphane Amiez

AVANT : « Je me sens prêt »

« Tout va bien, je me sens en forme et prêt. Nous avons eu deux bonnes journées d’entraînement à Courchevel plus deux jours à Val’ la semaine dernière. Nous avons attendu un peu pour commencer. On a les dents longues» : Steven Amiez a hâte de débuter dimanche sa saison sur la Face de Bellevarde, qu’il avait déjà pu tester en taille réelle l’an passé, en étant éliminé à quelques portes de la fin du match aller. « Il ne faut pas trop skier. »

Léo Anguenot

AVANT : « C’est une colline escarpée, j’adore ça »

Déjà habitué à l’exercice de Coupe du monde, avec cinq départs en slalom géant, Léo Anguenot débarque pour la première fois dans le grand slalom. « J’ai toujours voulu faire les deux disciplines, explique-t-il à l’Hôtel des Bleus ce vendredi soir. Je n’ai jamais abandonné le slalom. J’avais plus progressé en slalom géant mais la saison dernière je me suis bien placé dans le Top 30 de la Coupe d’Europe en slalom. L’équipe de la Cluse de l’Excoffier se réjouit à l’idée de défier la Face, un an après avoir été géant en ouverture. « C’est une colline escarpée et j’adore ça. C’est l’une des pistes les plus exigeantes du circuit. » Même avec un « gros » dossard, le Haut-Savoyard n’est pas complexe pour la grand-messe dimanche : « On l’a déjà expérimenté en FIS et en Coupe d’Europe. »

Après un stage en Scandinavie, Léo Anguenot s’est « bien » entraîné jeudi à Courchevel et effectuera un dernier galop d’essai avec ses coéquipiers samedi matin. mais aussi Clément Noël. « C’est super que nous soyons tous les cinq ici. Nous avons un groupe soudé et nous aspirons tous à évoluer à ce niveau. »

Et aussitôt après ce face-à-face avec Bellevarde, Cluse enchaînera avec deux géants de la Champions Cup à Zinal, lundi et mardi, puis les premiers slaloms du circuit continental, jeudi et vendredi en Italie. Un emploi du temps chargé.


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