Ce matin-là, seuls deux ouvriers s’affairaient autour de ce bâtiment à la façade rose saumon, niché contre un versant du massif du Beaufortain. « C’est la première fois qu’il y en a aussi peu », constate le propriétaire, qui en accueille jusqu’à dix par jour dans son immense maison, située à 1 200 m d’altitude, au-dessus des Chapelles.
« Les menuisiers ont dû partir travailler sur la coupole de l’université d’Avignon », ajoute Bruno Berthier. Ces artisans, qui dictent leur propre calendrier, sont parmi les rares à utiliser encore des « savoir-faire traditionnels ». « Comme la cathédrale de Gap ou la buvette Cachat à Evian. Très recherchés, ils construisent des chantiers partout. » Dans cette ancienne ferme à Villarivon, en Tarentaise.
C’est le « favori » de jeunesse de ce Savoyard et de son épouse. Ils s’en sont pris au début des années 1990, malgré sa dégradation : « Dans notre…