Haute Savoie. Berger-World réinvente l’innovation pour restaurer la capacité d’absorption des sols

Haute Savoie.  Berger-World réinvente l'innovation pour restaurer la capacité d'absorption des sols

La sécheresse est déjà la norme dans nos régions depuis avril et pourtant c’est en Algérie que la start-up haut-savoyarde Berger-World vend le mieux[pourl’instant!Lireci-dessous)seshydrocontainersbiodégradablessansperturbateursendocriniens[pourl’instant!Lireci-dessous)seshydrorétenteursbiodégradablessetsansperturbateursendocriniens[perora!Leggisotto)isuoiidrocontenitoribiodegradabiliesenzainterferentiendocrini[pourl’instant !Lireci-dessous)seshydrorétenteursbiodégradablesetsansperturbateursendocriniens

Désormais, la société créée par Samuel Philibert-Charles propose un second produit dans la même gamme. L’idée est toujours de retenir l’eau, mais cette fois l’amendement est 100% minéral et améliore globalement la capacité d’absorption du sol. Nom commercial : GetWater. « Il suffit de le mettre deux fois. C’est ça qui est fou. Après, inutile de mettre des rétenteurs d’eau ou quoi que ce soit d’autre, s’enthousiasme le fondateur de Berger-World. Nous avons 50% d’économies d’eau ! »

Le chef d’entreprise a été conquis par ce produit, développé entre la France et la Belgique, au début des années 2010. Berger-World est devenu l’heureux distributeur exclusif de cette solution qui repose sur un seul composant : l’élutrilith (en gros de la silice et de l’alumine ).

A la tête des équipes qui ont exploré l’idée, Étienne Richard vulgarise : « Une observation au microscope montre que l’élutrilite est constituée de ‘feuilles’ qui se chevauchent, donc de l’eau se dépose entre elles. C’est si simple. La nature du sol change : l’eau se dépose dans les interstices de l’élutrolite et, comme cela se produit à l’échelle microscopique, de l’humidité se crée dans le sol de manière tout à fait naturelle. »

« C’est un produit minéral et non biologique. Il ne se détériore pas et reste dans le sol», insiste le septuagénaire, illuminant ainsi l’enthousiasme de Samuel Philibert-Charles. On modifie la terre une fois pour toutes (entre 2 et 3 quintaux par hectare), puis on en rajoute une tonne par hectare l’année suivante, voire la suivante. Dès lors, le produit est en place – le labour est nécessaire selon Etienne Richard – et il ne bouge plus.

« C’est fou », a résumé Samuel Philibert-Charles. Et c’est prometteur. Quiconque se souvient constamment des ravages de la sécheresse a de grandes ambitions pour ce produit plein d’espoir.

Labellisé par la Fondation Solar Impulse

En décembre 2021, ces colonnes prévoyaient une année 2022 chargée pour Berger-World et ses « réservoirs d’eau solides ». « Nous avions prévu de vendre 10 tonnes. On clôture avec 110 tonnes vendues, lance le fondateur Samuel Philibert-Charles. Sur 110, 105 tonnes sont allées au marché algérien. Là, ils n’ont plus le temps de se disputer. »

En 2023, Berger-World prévoit de vendre 800 tonnes dans la seule région Mena (Moyen-Orient et Afrique du Nord), dont l’Arabie saoudite, pays avec lequel la start-up discute de divers projets.

L’agriculture est désormais le principal marché de Berger-World, qui a réussi à rapatrier sa production d’Allemagne et de Hollande vers la France.

Cependant, dans le même temps, le grand public trouve des « réservoirs d’eau solides » dans de plus en plus de jardineries. « L’année prochaine, nous aurons environ 600 points de vente, contre 300 aujourd’hui », commente le Haut-Savoyard, qui travaille aussi sa communication pour les réseaux intercommunaux.

2022 se clôture également par une belle reconnaissance : ses hydrorétenteurs sont reconnus par la fondation Bertrand Piccard « Solar Impulse Efficient Solution Label ». Un « tampon » difficile mais qui devrait être animé.


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