Rome — Nous nous dirigeons vers un report de la première fermeture du tunnel du Mont Blanc. C’est ce qu’a demandé le vice-Premier ministre Matteo Salvini qui a réuni hier les techniciens du ministère des Transports pour analyser la traversée des Alpes : « Sur Fréjus et le Mont Blanc, un canal de dialogue est actif avec la France et la société de gestion pour revoir les moment de la fermeture du tunnel », a-t-il déclaré.
Le début de l’arrêt de la circulation, nécessaire à la réalisation des travaux de rénovation de la voûte, est prévu lundi 4 septembre (et jusqu’au 18 décembre). Mais après le blocage de Fréjus aux poids lourds en raison d’un éboulement à Modane, le système est entré en crise. Tout le trafic se dirigeait vers la Vallée d’Aoste. Trois heures d’attente pour traverser le tunnel du Mont Blanc, tant du côté italien que français, et des camions qui, en plus de saturer les places des parkings du tunnel, occupent les aires de repos des autoroutes, comme sur le Turin-Milan, Turin-Aoste et Turin-Plaisance, avant de pouvoir monter jusqu’à Courmayeur et traverser la frontière.
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Le thème n’est pas seulement celui de la gestion des urgences. Les tons utilisés par Salvini avec la France sont doux par rapport à ceux avec l’Autriche. « Sur le Brenner, nous travaillons sur un recours devant la Cour de Justice contre les interdictions unilatérales autrichiennes, face à l’impasse dans les négociations promue par la Commission en raison de l’intransigeance de Vienne », lit-on dans la note du ministère. Avec Paris, la comparaison est différente. Fin septembre a lieu la Conférence intergouvernementale de Colle di Tenda, où la situation semble s’être améliorée. Et puis l’objectif de Salvini est « à moyen terme, de définir les modalités les plus adaptées pour les travaux visant à sécuriser la galerie Bianco ». Une manière de rouvrir la discussion sur la construction du deuxième baril, un projet abandonné, malgré le fait qu’il y ait 1 milliard disponible, en raison du « non » des Français. Ce n’est pas seulement le Carroccio qui prend l’initiative. Même le vice-Premier ministre Antonio Tajani, chef des Affaires étrangères, abordera demain, lors d’un rendez-vous à l’ordre du jour à Tolède, cette question avec sa collègue française Catherine Colonna.
Reportage
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D’autre part, la France a également admis hier, par la bouche du secrétaire de la préfecture de Savoie, où sera décidée la suite à donner entre demain et vendredi, que si l’arrêt à Fréjus se poursuit, il faudra reporter la fermeture. d’Il Bianco: «C’est une option sur la table». Des propos qui soulignent à quel point le système de connexion entre les pays est inadapté.