Fréjus, la France n’est pas pressée de rouvrir : Paris fige les attentes de Turin

Fréjus, la France n'est pas pressée de rouvrir : Paris fige les attentes de Turin

Selon les techniciens de la Région Il faudrait deux semaines pour déblayer les décombres des voies et du tunnel de la ligne historique de Fréjus, bloqués depuis le 27 août. pour un glissement de terrain à La Praz en France. Et c’est aussi pour cette raison que le Président de la Région, Alberto Cirio, a demandé à la ministre des Affaires étrangères de Paris, Catherine Colonna, d’avoir des horaires certains et rapides pour la réouverture de la ligne. Une demande qui sera le premier point du petit groupe de travail né hier à la fin de la réunion bilatérale qui a eu lieu hier au Palazzo Carignano. «Nous en reparlerons en novembre», promet Cirio. Hier en effet, la mélina de Paris a résisté à la pression italienne en se limitant à annoncer un engagement général à accélérer les travaux. Le vice-premier ministre Antonio Tajani le reconnaît : « La réouverture de Fréjus reste une priorité mais aucune date ne nous a été donnée du côté français ».

Cirio, cependant, avec le soutien du gouvernement, reviendra au pouvoir dans les semaines à venir. Le président du Piémont a également mis sur la table disponibilité d’un support technique et économique. La France attend cependant de connaître les résultats de l’étude commandée par la préfecture de Savoie sur la possibilité de démarrer les travaux même en présence d’interventions pour sécuriser l’éboulement.

« Le problème est que sur le dossier des infrastructures qui est le cœur de la coopération transfrontalière du Traité du Quirinale pour le moment les positions restent éloignées» explique l’un des parlementaires ayant participé à la réunion. Oui, car si l’Italie est pressée, Paris ne l’est pas. Comme le montre également la question du tunnel Bianco : Rome veut le deuxième tunnel que la France juge non urgent. En attendant d’être Les entreprises qui exportent au-delà des Alpes sont particulièrement pénalisées, écrasés entre la hausse des coûts et la difficulté de déplacer les marchandises.

Un problème particulièrement piémontais, car la plus grande part des marchandises qui traversent la frontière provient de notre région. Ce n’est pas un hasard si les associations professionnelles italiennes élèvent la voix alors que de l’autre côté des Alpes, il n’y a pas de signal d’alarme.

Tajani à Cesana : « C’est bien de réutiliser ce site et de dépenser l’argent du bobsleigh olympique en Italie »

Maurizio Tropeano


Mais Tajani voit les choses différemment : « Je ne pense pas qu’en France il n’y ait aucune sensibilité sur les liens avec l’Italie, peut-être au niveau local, mais ce sont des travaux fondamentaux, j’espère que du côté français il y a le même intérêt que nous. Le fer et le caoutchouc doivent avancer au même rythme, le débat est ouvert, nous chercherons une solution. » De son point de vue « le transport transfrontalier est fondamental, il va falloir en parler longuement avec les Français, aujourd’hui nous en avons discuté mais de manière générique. J’ai soulevé la question, pour moi c’est une priorité. »

Tajani : « Utiliser une piste de bobsleigh à l’étranger pour les Jeux Olympiques serait une capitulation nationale »



Le choix de créer un Observatoire plus rationalisé est lié au fait que dans la réunion d’hier, l’espace était donné aux territoires voisins et donc aussi à la Corse, à la Sardaigne et à la Toscane qui ont certainement des problèmes différents par rapport au franchissement des cols alpins et à un Piémont qui doit Je cite le président Cirio, je risque l’isolement du fait de la fermeture de Fréjus et de celle du Mont Blanc.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *