Leurs montagnes, leurs lacs et leurs sites historiques… cela devrait dissuader les infirmières des Pays de Savoie de parcourir des kilomètres chaque jour pour aller travailler en Suisse. Sauf qu’en Suisse les salaires sont trois ou quatre fois plus élevés qu’en France et que les conditions de travail sont bien meilleures.
L’infirmière savoyarde ne manque jamais de raisonner lorsqu’il s’agit de justifier son exode vers les autres. Bien que ses études aient été financées par le contribuable français. Mais cette fuite vers les hôpitaux suisses, plus rarement vers les pratiques libérales, engendre des conditions de travail de plus en plus dures dans ceux des Pays de Savoie et même de l’Ain. Cela produit des pénuries chroniques de personnel qui finissent par se répercuter dans les pieds du patient. Et cela conduit à la fermeture des lits. Ce qui pousse les infirmières à partir…
Pour le candidat, tout commence par un document, suivi d’une consigne. Depuis mars 2017, la Croix-Rouge suisse a demandé au Conseil …