De Turin à Stalingrad : quels sièges ont changé l’histoire ? Le podcast «Demandez à Barbero»

Villes assiégées. Les envahisseurs ont rejeté ou ont démissionné. Des tournants historiques, mais peut-être moins que ce qui a été dit. Dans le septième épisode du podcast Ask Barbero, de Chora Media et Intesa San Paolo On Air, le professeur d’histoire part de la question de Laura, qui demande d’approfondir le siège de Turin en 1706. A cette époque, la Savoie dirigeait un petit duché à cheval sur les Alpes, coincé entre deux puissances. La France est candidate à la domination de l’Europe, se présentant comme un pays puissant, riche et peuplé. Une hégémonie en herbe, combattue par les puissances espagnole et autrichienne. C’est aux Savoie de choisir de quel côté prendre. Mais le duc de Savoie trahit l’alliance avec la France et prend parti contre le Roi Soleil : alors les Français envahissent le Piémont et assiègent sa capitale.

L’attaque longue et compliquée de la ville dure quelques mois, un réseau de tranchées est creusé et l’artillerie est positionnée : une histoire de sapeurs de fossés et de mineurs plaçant des explosifs. Et pour les Français, c’est la catastrophe, pris de court par l’arrivée de l’armée autrichienne du prince Eugène.

‘ un moment crucial pour l’histoire de l’Italie, du moins selon l’histoire racontée par les Savoie : le début de l’unification italienne. Une exagérationémet l’hypothèse de Barbero, mais dans l’histoire de France ce fut un véritable drame, comme le rappelle le duc de Saint-Simon dans ses Mémoires.

Riccardo demande plutôt pourquoi au milieu des années 1200 je Mongolsaprès plusieurs sièges dans des villes d’Europe de l’Est, ils se sont retirés. Gengis Khan il avait créé un empire composé de nomades et d’éleveurs et est venu engloutir la Chine et déborder jusqu’au Moyen-Orient. Et ils arrivent en Pologne, en Hongrie, se battent avec les chevaliers teutoniques. Ils gagnent, mais s’arrêtent et repartent. Il n’y a pas de réponse sûre, celles qui sont données me semblent généralement insatisfaisantes. La mort du Grand Khan ne semble pas suffisante. Mais peut-être que les chevaux et les possibilités technologiques des Mongols y sont pour quelque chose.

Et puis il y a Eugenio qui compare deux sièges : ceux de Stalingrad de 1942/43 et de Vienne en 1529. Lequel des deux était le plus important ? Vous pouvez interroger les historiens sur les faits, les évaluations étant plus difficiles, explique Barbero. Mais une réponse, qui nous préoccupe toujours, arrive vers la fin de l’épisode.

L’adresse e-mail à laquelle envoyer les questions sera bechiabarbero@choramedia.com, le numéro sur 345 0983998.